Le cancer de la prostate: symptômes, dépistage, traitement Avec 70 000 cas estimés en France par an, le cancer de la prostate est le plus fréquent des cancers masculins. Mais repéré assez tôt, il se guérit dans 90% des cas. Le dépistage se fait par toucher rectal mais aussi par dosage dans le sang de l’antigène spécifique prostatique (PSA). Si le test est positif, alors le patient subit une biopsie afin de confirmer le diagnostic, chose qui se produit quasiment tout le temps puisque 80% des hommes de 80 ans ont un cancer de la prostate. Ceci ne signifie toutefois pas qu’ils en mourront. Des examens complémentaires peuvent être proposés pour évaluer l’extension de la maladie comme l’IRM ou la scintigraphie osseuse. LireCancer de la prostate: un nomogramme pour un choix éclairé >Quels sont les facteurs de risque ? L’âge est le principal facteur de risque et le cancer arrive est le plus souvent après 70 ans. Il existe trois formes du cancer de la prostate : sporadique (c’est la plus répandue), familiale avec au moins deux cas chez des apparentés du premier degré (environ 20 % des cas) et héréditaire, avec au moins 3 cas (5 %). Pour l’instant, des gènes de prédisposition ont été étudiés mais il n’existe pas encore de preuve concluante. Des études ont montré que le nombre de cas est plus important dans les pays d’Europe du Nord et d’Amérique du Nord, et moins élevé en Asie du Sud-Est. A noter que les personnes d’origine afro-antillaise ont un risque accru de développer un cancer de la prostate. Comment l’éviter ? Même s’il est difficile de connaître l’influence exacte des facteurs environnementaux, des recommandations nutritionnelles ont été proposées. Une consommation importante de produits laitiers et de viande rouge serait associée à une augmentation du risque de cancer de la prostate. En revanche, la consommation de fruits et légumes semble diminuer le risque. Quel est le traitement ? Tout dépend des résultats du dosage PSA et de la biopsie. Si le cancer évolue lentement, les médecins peuvent préconiser une surveillance active : ils se contentent alors d’effectuer régulièrement des dosages PSA et des biopsie pour suivre l’évolution de la pathologie et intervenir si besoin. Dans le cas contraire, si le cancer est considéré comme agressif, les médecins peuvent préconiser une ablation de la prostate et des tissus voisins, une radiothérapie interne ou externe, une cryoablation, des ultrasons focalisés à haute intensité ou une hormonothérapie (voir le guide ci-dessous). source: SCIENCES et avenir